THE MASTER
Paul Thomas ANDERSON
Joaquin PHOENIX
Philip Seymour HOFFMAN
Sa filmographie :
PTA, âgé de 42 ans à la sortie du film, a déjà reçu des récompenses prestigieuses pour ses précédents films :
2000 – Magnolia / Ours d’Or à Berlin, avec déjà PSH
2002 – Punch Drunk Love / prix de la mise en scène à Cannes
2007 – There will be blood avec Daniel Day Lewis – fresque sur un magnat du pétrole au début du 19è siècle – 8 nominations aux Oscars –
Le film
2009 : début du travail sur The Master, sorti en 2012. Projet long à concrétiser en raison de difficultés de financement, d’abandon d’acteurs (Jeremy Renner) et d’ attaques de l’église de Scientologie qui voit des similitudes entre le personnage interprété par PSH et le fondateur de l’église, Ron Hubbard, auteur du livre « la dianétique : la science moderne de la santé mentale » paru en mai 1950.
Présenté en avant première au festival de Venise, le film a remporté le Lion d’argent du meilleur réalisateur, et le prix Volpi a été décerné aux deux interprètes principaux, JPh et PSH.
Paul Thomas ANDERSON dit avoir été inspiré par les romans de John Steinbeck et par les récits de Jason Robards, soldat pendant la Guerre du Pacifique pour la réalisation de ce film.
Raconte le retour à la vie civile d’un ancien combattant de la 2nde GM, Freddie, incarné par J Ph, revenu à moitié fou, obsédé sexuel et gravement alcoolique.
Ce vétéran fait la connaissance d’un étrange individu, Lancaster Dodd, interprété par PhSH, un homme apparemment richissime, qui va le prendre sous son aile.
Progressivement, on découvre que Dodd écrit des livres, et qu’il a fondé un mouvement appelé « La Cause », qui s’apparente à ce que nous appelons en France une secte.
Le film met en scène les relations dominant/dominé entre Dodd et Freddie.
On assiste à deux grands numéros d’acteurs, tel que celui de Daniel Day Lewis dans « there will be blood ».
Le film évoque des questions psychologiques telles que l’ambiguité, l’inversion possible entre les rôles de dominant/dominé (notamment entre Ph Seymour Hoffamn et son épouse).
Le film, tourné en 70 mm (format de Lawrence d’Arabie – Cecil B de Mille) impressionne par sa dimension, la qualité des reconstitutions, les numéros d ‘acteurs.
Par sa perfection, il a suscité des comparaisons avec certains films de Stanley Kubrick ;
D’un autre côté, cette perfection lui confère également un caractère un peu académique, dépourvu de véritable émotion.
A vous de juger.
Bonne projection !